Dieu n’est pas dans …. Il n’est pas le….
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9 Arrivé au mont Horeb, Élie entre dans une grotte et il passe la nuit à cet endroit. Le Seigneur lui adresse sa parole : « Pourquoi es-tu ici, Élie ? » 10 Il répond : « Seigneur, Dieu de l’univers, j’ai pour toi un amour brûlant. Mais les Israélites ont abandonné ton alliance, ils ont détruit tes autels, ils ont tué tes prophètes. Moi seul, je suis resté, et ils veulent prendre ma vie. » 11 Le Seigneurlui dit : « Sors d’ici ! Va dans la montagne attendre ma présence. Moi, le Seigneur, je vais passer. » Tout d’abord, avant l’arrivée du Seigneur, un vent violent se met à souffler. Il fend la montagne et casse les rochers. Mais le Seigneur n’est pas dans le vent. Après le vent, il y a un tremblement de terre. Mais le Seigneur n’est pas dans le tremblement de terre. 12 Après le tremblement de terre, il y a un feu. Mais le Seigneur n’est pas dans le feu. Après le feu, il y a le bruit d’un souffle léger. 13 Quand Élie l’entend, il se cache le visage avec son vêtement. Il sort et il se tient à l’entrée de la grotte. Alors il entend une voix. Elle dit : « Qu’est-ce que tu fais ici, Élie ? »
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7 Le Seigneur continue : « J’ai vu la misère de mon peuple en Égypte. Je l’ai entendu crier sous les coups de ses chefs égyptiens. Oui, je connais ses souffrances. 8 Je suis donc descendu pour le délivrer du pouvoir des Égyptiens. Je veux l’emmener d’Égypte dans un pays beau et grand qui déborde de lait et de miel.
Cette semaine, je veux te partager la lecture d’un passage d’une grande beauté.
On le trouve dans 1 Roi 19. Je te propose de ponctuer notre réflexion d’une promesse de Dieu que tu peux lire dans Exode 3 : 7 à 8.
Le prophète Élie vient de vivre un moment intense : il a affronté les prophètes de Baal et Dieu a manifesté sa puissance de manière spectaculaire. Mais après cette victoire, la reine Jézabel menace de le tuer. Épuisé et découragé, Élie fuit au désert. Il marche 40 jours jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu, où il se réfugie dans une caverne. Il assiste alors à une suite de phénomènes puissants, vent violent, tremblement de terre, feu, mais Dieu ne se trouve dans aucun de ces éléments. Puis vient un souffle ténu, une brise légère.
Élie comprend que c’est dans ce silence subtil que Dieu se révèle, et il se couvre le visage.
Je voudrais te dire aujourd’hui que :
Dieu n’est pas dans le vent fort et violent
qui te déchire et te brise.
Il n’est pas ce souffle qui hurle contre toi,
Cette tempête qui arrache ce que tu pensais solide.
Il n’est pas cette violence qui t’assaille :
la peur, le doute, la douleur, la maladie,
L’Éternel n’est pas dans le vent,
Il n’est pas le vent.
Mais Il a vu,
Il a entendu,
Il a compris.
IL ARRIVE.
Dieu n’est pas dans le tremblement de terre
qui ébranle tes fondations,
qui fait vaciller ton couple ou ta famille,
quand tu ne te reconnais plus,
quand tu ne t’entends plus,
quand les murs se sont effondrés
et que tu ne te sens plus en sécurité.
L’Éternel n’est pas dans le tremblement de terre,
Il n’est pas le tremblement de terre
Mais Il a vu,
Il a entendu,
Il a compris.
IL ARRIVE.
Dieu n’est pas dans le feu qui ravage,
celui qui consume ta fraîcheur, ta vitalité,
qui brûle ton espoir, ta paix, ta joie,
qui laisse derrière lui des cendres et un cœur vidé.
L’Éternel n’est pas dans ce feu,
Il n’est pas le feu.
Mais Il a vu,
Il a entendu,
Il a compris.
IL ARRIVE.
Et Il ne vient pas comme les tempêtes du monde.
Il ne vient pas comme un tremblement de terre,
Il ne vient pas comme un feu.
Il n’y est pas et cela ne vient pas de lui.
Mais Il vient dans un murmure doux et léger.
Il vient dans le silence après le fracas.
Il vient là où ton cœur, brisé mais encore battant, l’attend.
Il vient te parler doucement,
te relever, te nourrir, te restaurer.
Réparer le vase qu’Il n’a pas brisés.
Consoler l’âme qu’Il n’a pas trahie.
Restaurer l’alliance qu’Il n’a pas rompue.
Tu n’es pas seul.
Même au creux de la détresse, Il est là.
Il voit, Il comprend, Il s’approche.
Reste.
Respire.
Il est là.