Radieux
Je te partage ici quelques commentaires destinés à nourrir et approfondir ta réflexion quotidienne.
Chaque jour, tu pourras y découvrir un regard, une nuance ou un angle de vue différent.
Si tu souhaites acquérir ton carnet, tu peux le faire via le lien suivant.
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Moïse aperçut une lueur au loin.
Rien d’éclatant : une flamme tranquille, persistante, qui ne consumait pas le buisson.
Il aurait pu poursuivre sa route, ignorer ce signe discret…
Mais il choisit de s’en approcher, de quitter le chemin habituel, de gravir un peu plus haut.
Dans ce retrait silencieux, Dieu l’attendait.
Et de cette rencontre secrète jaillit la délivrance d’un peuple.
Parfois, une simple lueur au bord de notre horizon suffit.
Ce qu’il faut, c’est l’audace de bifurquer, de s’écarter des évidences.
Car la réponse que d’autres espèrent peut naître de ce pas de côté que nous oserons.
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Le prophète Élie vient de vivre un moment intense : il a affronté les prophètes de Baal et Dieu a manifesté sa puissance de manière spectaculaire. Mais après cette victoire, la reine Jézabel menace de le tuer. Épuisé et découragé, Élie fuit au désert. Il marche 40 jours jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu, où il se réfugie dans une caverne. Il assiste alors à une suite de phénomènes puissants, vent violent, tremblement de terre, feu, mais Dieu ne se trouve dans aucun de ces éléments. Puis vient un souffle ténu, une brise légère.
Élie comprend que c’est dans ce silence subtil que Dieu se révèle, et il se couvre le visage.Je voudrais te dire aujourd’hui que :
Dieu n’est pas dans le vent fort et violent
qui te déchire et te brise.
Il n’est pas ce souffle qui hurle contre toi,
Cette tempête qui arrache ce que tu pensais solide.
Il n’est pas cette violence qui t’assaille :
la peur, le doute, la douleur, la maladie,
L’Éternel n’est pas dans le vent,
Il n’est pas le vent.
Mais Il a vu,
Il a entendu,
Il a compris.
IL ARRIVE.Dieu n’est pas dans le tremblement de terre
qui ébranle tes fondations,
qui fait vaciller ton couple ou ta famille,
quand tu ne te reconnais plus,
quand tu ne t’entends plus,
quand les murs se sont effondrés
et que tu ne te sens plus en sécurité.
L’Éternel n’est pas dans le tremblement de terre,
Il n’est pas le tremblement de terre
Mais Il a vu,
Il a entendu,
Il a compris.
IL ARRIVE.Dieu n’est pas dans le feu qui ravage,
celui qui consume ta fraîcheur, ta vitalité,
qui brûle ton espoir, ta paix, ta joie,
qui laisse derrière lui des cendres et un cœur vidé.
L’Éternel n’est pas dans ce feu,
Il n’est pas le feu.
Mais Il a vu,
Il a entendu,
Il a compris.
IL ARRIVE.Et Il ne vient pas comme les tempêtes du monde.
Il ne vient pas comme un tremblement de terre,
Il ne vient pas comme un feu.
Il n’y est pas et cela ne vient pas de lui.Mais Il vient dans un murmure doux et léger.
Il vient dans le silence après le fracas.
Il vient là où ton cœur, brisé mais encore battant, l’attend.
Il vient te parler doucement,
te relever, te nourrir, te restaurer.
Réparer le vase qu’Il n’a pas brisés.
Consoler l’âme qu’Il n’a pas trahie.
Restaurer l’alliance qu’Il n’a pas rompue.Tu n’es pas seul.
Même au creux de la détresse, Il est là.
Il voit, Il comprend, Il s’approche.Reste.
Respire.
Il est là. -
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Il est grand d’argent, mais petit de taille. Trop petit pour voir à travers la foule. L’histoire raconte qu’il cherche à savoir qui est Jésus. Et le récit pourrait s’arrêter là… … Vouloir, chercher.
Il court, il grimpe, il scrute.Car Jésus doit passer par là. Qu’attendait-il ? Qu’espérait-il ? Simplement le voir.
Mais il ignore quelque chose : Jésus vient d’entrer à Jéricho, et traverse la ville pour justement venir à sa rencontre.Pour que cette rencontre ait lieu, il doit descendre. Le point de rendez-vous fixé par Jésus se trouve quelques mètres plus bas. Il s’était hâté de monter, Jésus lui demande de se hâter de descendre.
Il cherchait un point de vue, Jésus avait prévu un point de rencontre.
Il voulait l’apercevoir, Jésus voulait demeurer chez lui.
Il prévoyait de rentrer chez lui seul, Il rentrera avec Lui.Quand Jésus lève les yeux vers lui, quand Il l’appelle, Il l’accueille déjà et demande ensuite à Zachée d’en faire autant.
De cette rencontre naîtra le changement.
Zachée donne la moitié de ses biens aux pauvres, et cherche à réparer le mal qu’il a commis.
Spontanément, promptement, il sait ce qu’il doit faire. Il décide de le faire : Il vient d’hériter le salut.Un autre homme riche, lui, n’y parviendra pas. Mais cela, nous en reparlerons prochainement…
Cette semaine, je veux te dire que : Dieu te voit. Il te sait.
Il vient justement à ta rencontre.T’élever, prendre de la hauteur, chercher à Le voir passer, ne suffira pas.
Dresse une table. Prépare une chambre. Ouvre ta porte. Il est ici pour séjourner chez toi.
Et dès cet instant, grâce à Toi, Christ, je ne me contenterai plus de Te voir passer, Je veux que Tu séjournes avec moi aujourd’hui.
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Le prophète se tient soudain en présence du Dieu trois fois saint.
Ce n’est pas une scène ordinaire : c’est un appel.
Face à la grandeur de Dieu, Ésaïe se reconnaît petit, fragile, impur.
Cette humilité devient la porte de la purification :
le charbon touche ses lèvres, et le poids se lève.Aussitôt, lorsqu’une voix demande : « Qui enverrai-je ? »
Ésaïe n’hésite pas.
Purifié, relevé, fortifié de l’intérieur, il répond :
« Me voici, envoie-moi. »C’est ainsi que naît la vocation :
dans la rencontre, l’abandon, et la disponibilité.
La mission commence là où le cœur accepte d’être touché. -
La foule est affamée, et ce qui me frappe, c’est que la faim n’a pas été suffisante pour qu’ils rentrent chez eux. Cela fait plusieurs jours qu’ils sont aux côtés de Jésus, et c’est lui qui manifeste sa compassion.
Il semble exister une grande différence entre cette foule et celle du désert, dont la colère ne manquait jamais de se faire entendre.« Combien avez-vous de pains ? » C’est la question que Jésus pose, et c’est le point de départ du miracle.
De quoi disposons-nous ? Quelles sont nos ressources ?
Que proposons-nous ? Que mettons-nous à disposition ?D’une part, Jésus transforme le peu, mais pas le rien.
Il ne s’agit plus de faire descendre la manne du ciel, mais Jésus nous propose une alternative à travers son ministère : se saisir du peu, et le transformer en trop.Le miracle serait le même avec un seul pain.
Nous attendons d’avoir, de faire, de nous sentir éligibles au miracle, que les conditions soient réunies.
Nous attendons que les choses changent. Nous avons construit un système dans lequel la responsabilité est toujours extérieure à nous.
Mais Dieu nous demande de faire avec ce que nous avons, en croyant qu’il fera le reste.Les disciples, bien que fragiles dans leur compréhension spirituelle du sujet, vont pourtant croire, porter et distribuer, comme les serviteurs aux noces de Cana, qui vont servir ce qu’ils savent être de l’eau, mais qu’ils croient être du vin.
Les disciples savent que c’est insuffisant, et pourtant ils croient pouvoir nourrir les quatre mille hommes.En rompant le pain, Jésus vient rompre aussi le lien entre ce que nous savons et ce que nous croyons, entre le réel et le possible, entre la peur et la foi.
Il fera beaucoup, et même trop, avec peu, mais dans ce cas-ci, pas avec rien. -
Le passage est court, mais lourd de sens.
Comment commence le chapitre suivant ?
Marc 5, verset 1 : « Ils arrivèrent à l’autre bord de la rive. »La question à se poser n’est donc pas de savoir si nous y arriverons, mais si Dieu est à bord.
La condition de survie à cette tempête spirituelle réside précisément dans la présence de Dieu et dans sa bénédiction.Car passer de l’autre bord n’est pas une simple déclaration ni une indication, mais une bénédiction.
Jésus déclare que, quoi qu’il arrive, nous y arriverons. En l’occurrence, il ne s’agit pas d’une promenade mais d’une mission, que tu pourras découvrir dans le chapitre 5.La déclaration initiale doit être suffisante. Si Jésus a déclaré que l’on passerait de l’autre bord, puis s’est endormi, il n’est pas nécessaire de le déranger ni de le réveiller. Les hommes ont, de fait, autorité sur les éléments qui viendront troubler le plan.
C’est pourtant ce que nous faisons souvent : Dieu déclare, et nous ne cessons de le solliciter afin de garantir à chaque instant sa présence et son onction.
C’est de la peur déguisée en piété.
C’est notre manque de foi, masqué par de l’humilité.Monte sur le pont et ordonne à la tempête de s’arrêter, car elle risque de réveiller Jésus.
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Ce passage présente une liste de personnes dont la décision de croire a rendu possible le miracle.
Peu importe leur origine ou leur destination, la foi a été le fruit d’une décision.
Dieu n’impose pas le miracle, il l’espère.
Dieu n’impose pas à l’homme de croire, mais il l’attend.Si ces hommes et ces femmes s’étaient laissés effacer par leur peur et leurs doutes, s’ils avaient cru la raison, la science, l’avis de leurs proches ou les expériences passées, ce maître n’existerait pas.
Quelle est l’Hébreux 11 de ta vie ? Que raconterait-on de toi ?
J’aimerais qu’on y ajoute le nombre de versets nécessaires pour dire, avec intensité, ce que tu as accompli par la foi.